Échos du Conseil Communal du 29 avril 2021
ÉCHOS DU CONSEIL COMMUNAL
du
29 avril 2021
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Point 1. Approbation du PV du Conseil Communal du 25 03 2021
Francis Fléchet intervient comme suit:
"Ce PV étant une plaidoirie à charge envers un conseiller de l'opposition, permettez-moi cette remarque :
Vous n'êtes pas, Monsieur Dewez, le bourgmestre tolérant, préférant le dialogue plutôt que le conflit.
Que vous m'ayez refusé un entretien à plusieurs reprises et n'accordez aucune réponse à mes demandes, je peux l'accepter sans pour autant le comprendre en tant que citoyen, mais je pensais que vous accorderiez plus de crédit à une requête émanant d'un conseiller communal.
L'absence de motivation justifiant votre refus d'entretien est un déni de démocratie."
Le bourgmestre répond qu’il ne voit pas le rapport mais reste calme (nous comprendrons par la suite la « subtilité » de la réponse mais n’anticipons pas !).
Nos conseillers refusent d’approuver ce PV qui leur paraît rédigé de manière partiale.
Aurore, absente lors du Conseil précédent, s’abstient.
Point 8. Marché de travaux - Travaux de rénovation de voirie - Chemin de Surisse à Bombaye - Plan d’Investissement Communal (PIC) 2019-2021 - Approbation des conditions et du mode de passation
Les travaux représentent un budget important de 635000,00 € dont 330000,00 € de subsides. À l’occasion de ces travaux des crapauducs seront placés ce qui permettra de ralentir la circulation
S’agissant de son cadre de vie, Loïc s’est informé plus avant de la manière suivante :
Ce point a pour objet la remise en état des parties de la rue qui n’avaient pas été réalisées lors de la mise en place d’égouts.
La partie qui n’est pas l’ordre du jour a-t-elle été vérifiée ?
Le Collège répond que cette partie est en bon état.
Nous voyons dans le dossier qu’il est prévu de placer des pavés de trottoir: est-ce pour remplacer les pavés enlevés ou pour créer de nouveaux trottoirs ?
S’il s’agit d’un remplacement, que vont devenir les pavés enlevés ?
Le Collège répond que les trottoirs seront enlevés devant chez Loïc et ses voisins. Ils seront jetés.
Nous pouvons lire dans le rapport du bureau d’étude, qu’il est question d’une zone 30 or nous sommes dans une zone 50. Est-ce une simple coquille ou est-ce au programme ?
Il s’agit d’une coquille car, explique le Collège, il est fort compliqué d’avoir des zones 30 en dehors des zones scolaires.
Plusieurs habitants de la rue ont fait part de leurs craintes concernant la vitesse excessive des voitures dans la rue. Ils craignent qu’avec une chaussée rénovée, le phénomène s’accentue.
Pour endiguer ce problème, certains riverains ont différentes idées :
- Des dispositifs pour réduire la vitesse : chicane, ralentisseurs
- Fermer la route d’un côté comme ce qui a été fait Résidence Lambert
Il me semble qu’il y a lieu de s’interroger pour trouver une solution adéquate pour tout le monde : riverains, agriculteurs, véhicules de secours, de livraison. Avez-vous réfléchi à ce problème et quelle solution envisagez-vous ?
Le Collège répond qu’il ne faut pas couper le maillage communal, que la commune ne peut pas décider seule. Selon les radars préventifs, la vitesse moyenne est de 41 km/h. Loïc fait remarquer que les radars sont placés à la fin des zones en mauvais état et donc que les usagers roulent plus lentement.
Dernière remarque : Il nous semble également que lorsqu’une réfection de chaussée est prévue, il y a lieu d’informer par courrier les riverains concernés.
Le Collège répond qu’il faut une volonté citoyenne de s’informer. Les informations sont publiées au moyen des valves communales, du site internet et sur les réseaux sociaux. Il serait difficile d’informer toutes les personnes concernées.
En réponse à une demande d’information complémentaire de Marie Charlier au sujet des crapauducs, Michel Voncken explique, entre autres, que ces derniers permettront d’éviter la mise en place de barrières ainsi que l’interdiction d’une vitesse supérieure à 30 km/h pour protéger les crapauds lors de leur traversée pour rejoindre les lieux de ponte.
Le point est voté à l’unanimité.
Questions d'actualité
En questions d’actualité, Francis intervient comme suit:
"Conformément aux directives qui m'ont été adressées lors du dernier conseil communal, j'ai sollicité une demande d'entretien auprès du Collège afin d'exposer la situation d'une voirie communale utilisée depuis de nombreuses décennies et fermée au public depuis peu.
C'est avec un profond regret que j'ai pris connaissance que ma demande d'entretien a été refusée.
Ce refus, que je ne comprends pas, est en totale opposition avec le discours de Monsieur le bourgmestre qui prônait le dialogue lors du dernier conseil communal.
Comment dès lors, un conseiller communal de l'opposition ayant une certaine connaissance en matière de petite voirie peut-il exprimer sa position si le collège n'accepte pas l'échange des vues et rejette en conséquence tout débat démocratique ?"
Le bourgmestre répond qu’il s’attendait à cette intervention et, lisant ses notes, nous gratifie d’un long exposé politicien dont il a le secret. C’est ici que nous comprenons la « subtilité » de son attitude mentionnée au point 1.
En résumé, le bourgmestre tente de faire endosser au conseiller Renouveau l’entière responsabilité de la situation conflictuelle concernant le passage le long du ruisseau du Beek.
Ce dernier rappelle au bourgmestre que ses arguments ne sont pas d'application dans le cas qui concerne ce passage.
Le sentier actuel étant la résultante d'un obstacle à la continuité du sentier 13 (coupé en 1916 par la ligne 24 du chemin de fer). Le sentier à travers les campagnes a été dévié dans le tunnel élaboré avec la double fonction du passage du Beek ainsi qu'un trottoir d'un mètre cinquante pour les piétons. Les utilisateurs ont ensuite modifié le parcours en suivant le ruisseau, diminuant les inconvénients pour l'exploitant. C'est ce parcours qui aujourd'hui est obstrué par un chasseur. L'usage trentenaire de ce sentier entre dans le champ d'application de l'article 27 du décret voirie du 6 février 2014.
Francis informe que suite au refus obstiné du bourgmestre de lui accorder un quelconque entretien, il s’est adressé à la commissaire voyer qui a confirmé sa position en précisant qu'une simple ratification de l'usage trentenaire ferait de ce passage un sentier innommé.
Notre conseiller assure que la reconnaissance du sentier ne couterait rien à l’administration.
Le bourgmestre a conclu sa réplique en disant que, devant les choix de différents dossiers relatifs à la mobilité douce, la liaison cyclable entre Visé et Berneau était prioritaire à la demande du conseiller Renouveau et que l'administration consacrerait son énergie à ce dossier cyclable.
Il a terminé en décretant qu'il n'accepterait plus de parler du dossier du Beek au conseil communal.
Le bourgmestre n’a pas laissé à Francis l’occasion de répondre aux derniers arguments avancés et a finalement, peu élégamment, mis un terme sa question d’actualité en demandant s'il y avait d'autres questions et en priant Loïc, qui levait le doigt, de s'exprimer.
Il en résulte que le respect de ces chemins vicinaux tellement prisés par nombre de Dalhemoises et de Dalhemois n’entre pas dans les priorités du bourgmestre.
"Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour
Vous rendront blanc ou noir"
Les Animaux malades de la Peste
Jean de la Fontaine
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Après un geste d’excuse envers notre Conseilller ainsi éconduit, Loïc a posé la question d’actualité suivante :
« J’ai lu dans le dernier bulletin communal que 20 personnes par an vont pouvoir suivre des cours pour l’usage des défibrillateurs, excellente idée. Nous sommes surement plus d’un à être démuni à l’heure actuelle devant un tel engin. Comment les 20 personnes annuelles vont-elles être sélectionnées? »
Daniela Crema répond que 20 personnes seront recrutées chaque année, ce sera récurrent et il y aura changement de personnes chaque année. Toutefois nous n’avons toujours pas de réponse quant aux modalités mises en œuvre pour la désignation de ces personnes !