Echos du Conseil du 29 mars 2018

Le Conseil s'est tenu ce 29 mars denier. 

En voici quelques échos.

 

1-PV du 01-03-2018

Jojo Cloes explique :

Concernant ma question post-conseil à propos des travaux réalisés par les services communaux sur la Ligne du Trimbleu, le procès-verbal indique :

« M. J. JANSSEN, Echevin des Travaux, précise : - - qu’il y a une distance de 20 mètres maximum sur le territoire de Blegny  …. »

Sur cela, j’ai réaffirmé que j’estimais à 400 mètres la longueur des travaux réalisés sur Blegny et j’ai fourni au Collège une carte géographique sur laquelle le tracé était indiqué.

Le procès-verbal ne fait pas mention de cette affirmation et je voudrais que cela soit ajouté au PV.

La demande de Jojo est acceptée et le PV rectifié.

Le PV est approuvé à l’unanimité

 

5- MP Travaux : raclage et enduisage de diverses voiries communales :

Loïc Olivier intervient :

La Rue de Mons s’achève par un pont, de qui dépend l’entretien de ce pont ?

Est-il prévu de le rénover ?

Séverine Philippens répond que ce pont vient d’être rénové et qu’il dépend de la ville de Visé.

 

Loïc : Il est imposé que les travaux soient finis pour le 31/07/2018, pourquoi cet empressement ? Est-ce réaliste étant donné que la plupart des firmes sont fermées au mois de juillet ? Quelles seraient les conséquences pour le soumissionnaire d’un non-respect de ce délai ?

Jean Janssen : c’est un travail qui ne prend pas trop de temps, ça devrait pouvoir être fait dans les temps sauf s’il pleut trop.

 

Loïc :  Article 12, sous-traitance, il est dit que le délai pour prévenir la commune des coordonnées des sous-traitants est de 15 jours mais qu’il peut être réduit en cas d’urgence, quel serait le délai dans ce cas ?

Pas de réponse

 

Loïc : Sur quelles bases ont été sélectionnées les rues qui vont bénéficier de ce petit coup de frais ?

Jean Janssen : on a choisi les plus abîmées.

 

Jojo Cloes intervient et explique notamment :

Le montant estimé des travaux est de 207.423,34€.

3 actions sont proposées :

  • Raclage.
  • Reprofilage.
  • Enduisage.

La première opération prévue est le raclage, elle consiste à enlever le tarmac sur une série de zones. Au vu des chiffres qui nous sont donnés la somme des surfaces est de 6000 m² soit +/- ¼ des 26.000 m² de surface totale de route concernée.

La deuxième opération est le reprofilage qui consiste à remplir la zone raclée d’un enrobé bitumineux de manière à rétablir le profil initial de la route.

Je ne peux que constater que tant le métré que l’estimation ne prévoient le reprofilage que pour le chemin des crêtes et qu’ils l’ont oublié pour les 8 autres routes.

Or, la surface totale raclée et oubliée est de 5933 m² qui, avec 5 cm de profondeur, nécessite 296 m³ d’enrobé bitumineux de remplissage.

A 2350 kg/m³ cela fait 697 T oubliées.

Cela veut dire qu’il faut majorer l’estimation et donc le montant que nous devons approuver de 700 T * 115 €/T = 80500 € HTVA soit 97000€ TVAc, sur un total de 207000 €, ce n’est pas une clopinette vu que c’est de l’ordre de la moitié du chiffre défini par le Collège.

 

Jean Janssen explique que les différentes voiries ont été examinées de visu avec l’auteur du cahier des charges et essaie de justifier les chiffres. Le Bourgmestre et les autres membres du Collège se taisent.

S’en suit une décision de reporter le point.

 

Jojo continue :

L’action proposée vise à remédier entre autres à la présence de nids de poule. Or la profondeur des nids de poule présents sur les routes concernées est dans beaucoup de cas bien supérieure à l’épaisseur de raclage qui est de 5 cm.

Mais il faut savoir que si la profondeur du nid de poule est supérieure à 5 cm, c’est le coffre qui est atteint et le remplissage comme prévu est une très mauvaise opération qui ne tiendra pas plus qu’un an ou deux. 

 

Les déchets de raclage peuvent être de deux types : bitumineux ou goudronneux.

Les déchets bitumineux peuvent être recyclés tandis que les déchets goudronneux ne le peuvent pas et ils doivent être éliminés dans des centres spécialisés, de sorte que le coût de leur élimination est extrêmement élevé.

C’est pourquoi le document de référence A8 du cahier QualiRoutes impose que le cahier des charges indique l’identification des matériaux en place.

La détermination de la composition des déchets de raclage est une opération assez simple à réaliser : il suffit de tester quelques échantillons au moyen d’un Pak Marker ou détecteur de goudron.

La composition des déchets de raclage n’est pas indiquée au cahier des charges, c’est un manquement grave.

 

 

Il est donc décidé à l’unanimité de reporter le point pour étudier les différentes remarques de Jojo et de représenter le point au prochain Conseil.

 

8- Dénomination d’une voirie :

Vu les projets de construction d’habitation accessibles par le chemin communal dit du jardin, il faut donner un nom à cette voirie.

Le Collège propose au Conseil de nommer cette voirie « Chemin du Jardin ».

Ce qui est accepté à l’unanimité.

 

Questions ouvertes au Collège

Loïc Olivier :

Nous avons lu que Test achats a envoyé un courrier à l’ensemble des bourgmestres afin que ceux-ci fassent pression pour l’instauration d’un système de consignes sur les canettes et bouteilles. Avez-vous reçu ce courrier et quelle est votre position en la matière ?

Arnaud Dewez répond qu’il ne se souvient pas d’avoir reçu ce courrier mais que personnellement il est pour que les cannettes soient consignées.

Loïc dit qu’il va lui envoyer l’article en question.

 

France Hotterbeex :

Le 15 mars, nous avons reçu copie d’un courrier du comité scolaire de l’école de Mortroux concernant des problèmes de surveillance du temps de midi, quelles actions avez-vous prises ?

Ariane Polmans répond qu’il y aura une personne supplémentaire pour surveiller les enfants dès la rentrée après les vacances de Pâques et qu’un « cadastre » des possibilités de fournitures de plats chauds dans les écoles va être réalisé car c’est le réchauffage des repas qui pose problème.