Remettons l’église au milieu du village !
Les commentaires publiés à l’issue du Conseil communal du 30 juin nous amènent à faire une mise au point.
Jojo Cloes a souhaité enregistrer la séance du Conseil communal pour conserver une trace des débats qui s’y tiennent. En effet, il arrive fréquemment que des sujets reviennent au Conseil et il est important de savoir ce qui s’y est déjà dit, rôle que, normalement, devrait jouer le procès-verbal. A Dalhem, malheureusement, dans les PV, on ne retrouve rien des questions-réponses des Conseillers. Jojo s’est engagé à garder cet enregistrement pour son usage personnel et à ne pas le diffuser.
La majorité MR-PS-CDH s’est indignée de l’action de Jojo, avec quel argument … Jojo ne l’avait pas demandé !
Sommes-nous à l’école primaire, sommes-nous des enfants qui devons demander la permission d’utiliser les techniques modernes pour améliorer notre travail ?
Précédemment, nous avions déjà voulu utiliser les techniques modernes (powerpoint) pour présenter un de nos points supplémentaires ; à notre étonnement, cela avait été récusé par la majorité qui parlait déjà de cinéma.
Enregistrer le Conseil n’a rien d’illégal mais la majorité le refuse. Pourtant, en l’absence de réglementation claire, elle ne peut pas tenter d’imposer son point de vue qui plus est à travers un point supplémentaire ajouté en dehors de toute procédure légale. La prochaine fois qu’elle n’aimera pas l’ordinateur avec lequel nous travaillons, va-t-elle aussi lever la séance ?
Nous avions préparé ce Conseil, comme d’habitude, en étudiant tous les dossiers (des centaines de pages !) et en préparant des questions. Cela représente pour nous des dizaines d’heures de travail bénévole.
Notre volonté n’était aucunement de saboter le Conseil.
Le Bourgmestre a décidé de lever la séance car la Majorité ne voulait pas être enregistrée !
S’ensuit la vraie question : pourquoi les membres de la Majorité ne veulent-ils pas que l’on garde trace de leurs interventions ??
Par ailleurs nous avons appris que le Bourgmestre avait bien travaillé le lendemain du Conseil.
Nous sommes heureux de constater qu’il tente de mériter le salaire respectable que, nous citoyens, lui servons.